Extrait du journal

»1 ... nement fait du bruit dans le monde où je Vis, et qui était le sien. — Ah! que vous me faites du bien, m’intorrompit-clle en pleurant toujours, ma fuite, du moins, ne l’aura pas tue. — 11 ne doit guère en valoir mieux; car voilà longtemps qu’il n'a été vu nulle part par personne. 11 est sans doute cloîtré dans cette solitude qu’il aimait, et où la commisération humi liante du monde ne vient pas le chercher et par conséquent ne le froisse pas. Et cornu e je vis que son émotion aug mentait : — Pourquoi, n’y reviendriez-vous pas aussi, vous? lui demandai-je brusquement. Spontanément, le marquis s’empara de la main de son ami. — Tu as dit cela, Octave ? fit-il avec une voix qui tremblait. — Oui; car je connaissais ton cœur, et j'avais confiance en lui ; du reste pour t’ai der à pardonner à la mère, n’avais-tu pas l’enfant qui ne devait pas rester sans elle ? — Tu as raison, merci; et que t’a-t-eile répondu ? — Toujours la même chose, qu’elle n’é tait pas digne de toi, qu’elle ne méritait ni ton pardon, ni les baisers de sa fille. — Et ce n’était pas un prétexte pour ne pas rompre des liens aux-jucls elle était encore attachée?...