Extrait du journal

avons vn une bande d’individus jouer le rôle d’agents dissolvants, ils allaient colportant dans les plis de leur redin gote des propos aussi étranges qu’lnco» herents. — Ça ne réussirait pas. Le parti radical avait bien des troupes, mais point de chefs; et quant aux socialistes, ces pelés, ces galeux, iis étaient si peu nombreux à Bordeaux et si peu convaincus, que la plupart d’entre eux étaient des ambitieux vulgaires disposés, pour contenter leurs appétits, à tout sacrifier. Heureusement qu'on a prêché dans la désert, et que radicaux, indépendants, speiaiistes, révolutionnaires, laissant de côté toutes ies questions personnelles, oubliant leurs vieilles querelles, désireux de créer le parti des honnêtes gens, de la politique des mains nettes, se sont en tendus sur les bases d’un programme minimum L’armée opportuniste n'a'donc qu’à se bien tenir. Les vieux grenadiers qui la composent sont essoufflés, poussifs. Il suffira de les frapper au visage pour en avoir rai son. Fourni ère, un socialiste qui n’est pas suspect, disait l’autre jour : « Formez vos bat a lions », les noires sont déjà formés. Que dans les autres villes de France on en fasse autant, et le succès de demain est assuré. Charles Bernard. ....