Extrait du journal

, Par A. MATTIIEY * DEUXIÈME PARTIE LES AMANTS V Où l’on se confesse En sortant de chez sa mère, Renée, au lieu do se diriger directement vers l’église du village, prit au plus Ion", à tra vers de petits sentiers ombreux qui sillon naient les champs, où mûrissait la moisson C’était au mois de juin, vers la fin. ! Il faisait une chaleur étouffante, le ciel , étincelait, la campagne était solitaire ; on n'entendait que le cri monotone des cigales et co murmure de fourmilière que la terre laisse échapper sous la cuisson du soleil ar dent vers le milieu de sa course. Entre l’ombre des arbres touffus et des liaies, on voyait l'air bouillonner, pour ainsi dire, dans une sorte de tourbillon produit...