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La Presse, 17 juin 1905

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La Presse
17 juin 1905


Extrait du journal

L'Allemagne, à les en croire, rêverait de se jeter brusquement,– à propos de rien, avec comme prétexte le moindre incident de frontière, sur Nancy. Ce serait une surprise « japonaise)), une surprise possible, parce que, ainsi que l'écrivait VlHebois-Mafeui! dans !e Ccy~~OM~'K~, avec les procédés dé la guerre moderne, et l'état respectif des deux adversaires, on ne peut plus procéder autrement. Nancy serait pris évidemment, car tout le monde sait fort bien que !a place n'est pas défendable. Alors, le kaiser s'arrêterait, déclarant à la France qu'il lui offre la paix. « Depuis trente-quatre ans nous sommes en état de guerre, puisque nous sommes forcés chacun d'entretenir une armée mobilisée sur la frontière. Je ne vous demande rien, pas un pouce de terri;oire, pas un mark. Mais retirez toute votre armée de la frontière, comme je retire toute la mienne; faisons un traité de commerce, et, pour le reste, pour ce qui regarde nos aSaires avec t'étranger, veuillez bien ne pas vous en mêler. ? »...

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

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