Extrait du journal

matelots ont été poussés sur la plage ; ou ignore encore h quel bâtiment ces malheureux appartenaient, et comment ils ont péri. ESPAGNE. Cadix, 5o septembre. ( Correspondance particulière. ) Notre journal public aujourd’hui l’article suivant : «Leùrija, i5 septembre.—Aujourd’hui, à 11 heures du soir, après une marche de près de 12 heures dans laquelle, faute d’avoir pu trouver une goutte d’eau , elle a perdu a hommes étouffés parla chaleur, la 2e colonne des troupes françaises qui retournaient dans leur patrie, est entrée dans nos murs ; aile était partie le matin du port SainteMarie, et n’avait mis aucune interruption dm» sa mar che. » Dès que la dernière colonne française eût qui té le port Sainte-Marie , le gouverneur de cette villé invita les ha bitant à former un corps de volontaires royalistes; sur leurs refus, il se propose de les forcer à servir comme mi liciens urbains. Le général Gudiu, après avoir visité Séville, a continué sa route avec toute sa suite. Les Français ont laissé ici des souvenirs honorables et même des regrets. Les manières polies des officiers, leur courtoisie et la discipline qu’ils oui toujours fait observer, leur avaient gagne Vaffectiou de la masse des habitant. L’urbanité de ces officiers laisse u* grand vide , surtout dans les cercles de la haute société de Cadix. Les dernières lettres de Gibraltar sont loin d’être sa tisfaisantes; l’épidémie y fait toujours des progrès à cause des vents du sud-ouest qui ne cessent de souffler. Le nom bre des malades s’élevait chaque jour de 70 à 80, celui des morts de 10 à 12. Le» vivres commençaient^ y de venir rares , et pour soulager la classe indigente, ou avait établi des distributions de soupes économiques....