Extrait du journal

mes enfants, la question est plus délicate. Ne connaissant pas la vie, ils ne peuvent choisir pour eux, et comme c’est à moi de prendre une décision, je considère que je leur rends service en ne les laissant pas seuls au monde. Ces en fants que j’adore ont toujours été très heureux. Ils n’ont eu que que du bonheur et je ne veux pas qu’ils connaissent le malheur. » J’écris ces lignes non pour m’excuser, ne de vant aucune excuse à qui que ce soit, mais pour engager ceux qui ont assez de ce monde, et ils sont nombreux, à faire comme moi ; il faut un peu de courage, et c’est fini. » Peut-on imaginer une plus dangereuse théo rie ; et, si l’on ne peutarriveraujourd’huiàcmpècher de livrer à la publicité de pareils ger mes de folie, n’est-ce pas le devoir strict de tout publiciste de signaler à ses lecteurs les épouvantables conséquences d’une semblable propagande? Noûs sommes en présence d’une véritable maladie de l’esprit, aussi dangereuse que les plus redoutables épidémies. Tâchons de nous improviser médecins. Notre trousse ne sera pas compliquée : un bout de plume cl du papier blanc. Maurice Cabs....