Extrait du journal

Vous me permettrez bien, Messieurs, de joindre mon hommage à celui de M. Emile Picot et de saluer et de féliciter en même temps, l’homme éminent qui a donné à la chaire de celtique, si longtemps désirée, si tardivement créée, mais si rapidement illustrée, un éclat et un prestige tels qu’ils font déjà accourir les étrangers autour d’elle. Je veux nommer M. Loth, le doyen de la Faculté des Lettres. Il y aurait beaucoup de présomption de ma part à vouloir, après lui, parler de l'histoire passée de la Bretagne et je ne me hasarderai point davan tage, après que vous avez entendu et applaudi le distingué doyen de la Faculté des Sciences, M. Moreau, à vous dire toutes les possibilités de pro grès économique, industriel et matériel dont les éléments se préparent pour elle dans le haut en seignement scientifique donné dans son Univer sité. Je dois. Messieurs, me borner à applaudir les ef forts et les travaux dont vous me rendez le témoin et dont vous allez pendant quelques jours enten dre l'exposé et connaître les résultats. Je le fais de grand cœur et ce serait d’un cœur très joyeux, si le souvenir de quelques-uns des vôtres que la mort nous a enlevés depuis votre dernier Congrès n’épandait sur nous une ombre de tristesse. Le ministre est allé, à la fin de l’après-midi. visiter le musée et le lycée de jeunes filles. ^ , Après un dîner intime à la préfecture, M. Doumergue s’est rendu à l’Hôtel de Ville où une réception était organisée en son honneur et celle des congressistes....