Extrait du journal

Conformément à la tradition de 1762, les évêques de France font mine clé confondre leur cause avec celle des jésuites. Nous lisons, en effet, dans lus journaux du parti une longue lettre adressée par cinq prélats au président du la République pour iui demander de ne donner aucune suite aux décrets du 2U mars. Ces cinq prélats appartiennent au pays des «* géants » ou des chouans ; c'est l’un d'eux qui s’écriait l’autre jour, devant ses collègues, que le suffrage universel est lu négation même du dogme fondamental du christianisme. Il semble tout naturel que ces vaillants adversaires de lu Constitution forment l’avant-garde dans une campagne d’un caractère infiniment plus politique que religieux. Ce qui, au contraire, semble puu naturel au premier abord, c’est que leur lettre ne sent pas la poudre. Elle est longue, et pourtant on n’y rencontre pas une seule imperti nence. Ces cinq prélats en appel lent même au principe du régime actuel, quiis évitent d’ailleurs soi gneusement de désigner par son...