Extrait du journal

La lettre de la Société des Amis de SaintCloud. — Les déclarations des BeauxArts. Nous avons, dans notre numéro du 13 août, reproduit ta lettre de la société des Amis de Saint-Cloud, que préside M. Gas ton La Touche, dénonçant des projets de travaux pour Je moins fâcheux, s* le point d’être exécutés dans le parc de cette ville. Or, le Temps, désireux d'avoir le cœur net au sujet des griefs de la société a mis la lettre dont nous parlons sous les yeux d'un fonctionnaire des Beaux-Arts qui a fait les déclarations suivantes: — A aucun moment il n’a été question de créer une route nouvelle dans le bois de SaintCloud. A aucun moment il n'a été question d’en gager des travaux qui nécessiteraient la destruc tion de parties boisées. 11 s’agit simplement de rendre carrossable une ailée existant déjà clans le domaine de Villeneuve-l’Etang. le projet com porte seulement le nivellement, la consolidation, la mise en étal du sol. L’allée actuelle a cinq mètres de largeur ; pour la transformer en route carrossable, il ne sera pas même besoin de l’é largir. L'architecte chargé des travaux a reçu l'ordre formel de ne pas toucher à un seul arbre du bois. Enfin, l’opération a si peu été faite « en sourdine », que les crédits concernant le parc de Saint-Cloud ont été votés au cours de la dis cussion publique du dernier budget des beauxarts. La transformation de l’allée existante en route carrossable permettra aux voitures de faire le tour complet du parc. 11 est inutile de dire que l’intérêt des promeneurs a seul guidé les auteurs du projet, dont la réalisation ne fera pas subir le moindre dommage à la beauté du site. Voilà qui est contradictoire et déconcer tant. Il parait difficile d'admettre que des esprits avisés comme les personnages nui sont à la tête des Amis de Saint-Cloud, com me tel de nos correspondants qui, lui, re prend la question de bien plus haut, il est bien invraisemblable, disons-nous, que ces gens-là se soient leurrés eux-mêmes et mé pris au point de s’inquiéter de travaux de nulle importance et de jeter un cri d’alarme injustifié. Il est manifeste qu’une enquête approfon die s’impose et qu’il conviendrait d’apporter quelque clarté dans une situation,... met tons obscure*...