Extrait du journal

ministère ; ils ont repoussé à une majorité de 51 voix contre 39, la deuxiè me lecture du bill sur l'organisation des constables en Irlande. Le rejet de ce bill, qui n'a qu'un intérêt purement administratif, prouve évidemment que LL. SS. veulent avant tout susciter des embarras aux ministres, et fait ainsi évanouir tout espoir de réconciliation entre les deux chambres.gj — Les journaux whigs encouragent les ministres et la chambre des com munes à ne pas céder aux exigences de la chambre des pairs. On remarque que tous , en parlant de cetle chambre , s'expriment avec une véhémenee extraordinaire et en termes très-incisifs. —Les causes réelles de l'opposition toujours croissante des lords , dit le Horning-Chronale , est l'espoir qu'ils ont d'être appuyés, 1° par l'in fluence des personnages placés tout près du trône , et même derrière; 2° par le grand nombre de tories qui font partie de la chambre.des communes; mais en comptant sur ces ressources, LL. SS. oublient que le peuple sou tient le ministère, et que les listes électorales de cette année présentent une grande augmentation d'électeurs whigs. — Le Courier assure que toutes les tentatives des lords pour porter les ministres à. se retirer resteront sans résultats, et que d'ici  la prochaine session des mesures seront prises pour faire cesser le schisme qui existe entre les deux chambres. — On lit dans le même journal : « Les lords sont décidés à arrêter tous les progrès auxquels le peuple a droit en vertu du bill de réforme ; mais leurs efforts seront inuliles. La. chambre des communes représente actuellement la majorité du peuple du royaume-uni, et ni cette chambre, ni la nation ne voudra se soumettre à la dictature de 150 pairs qui ne représentent pas le peuple, ni ne sympathisent avec lui. Les pairs ont provoqué la crise ; elle est inévitable. Nos député» sont nantis d'un pouvoir immense, et ils sauront en faire usage avec sagesse et discrétion. Le ministère est ftrme et jouit de la confiance du peuple qui fera son devoir et appuiera ses représentans. «Quant à des troubles, il n'y en a point à craindre. Le résultat de la crise est facile à prévoir : les pairs seront obligés de céder. » Sir Robert Peel a agi sagement; il n'a participé à rien de ce qui a été fait pour amener le schisme qui existe entre la majorité,des pairs et la se conde chambre. » — Demain , au soir le bill des corporations municipales amendé par les. lords, sera transmis à la chambre des communes. Nous pensons qu'alors', lord John Russel indiquera la marche qu'il compte suivre. Tous les députés qui étaient absens sont revenus, et la chambre sera au grand complet. {Courier.) — Le ministère, dit le Times, a reçu des dépêches de Madrid, qui lui...