Extrait du journal

heur de chaque citoyen. L’état prospère lorsque tous les citoyens concourent à fa prospérité par leur travail & leurs lumières ; chaque citoyert^eft heureux , lorfqu’il voit entre l’état & lui, une communication mûre de services & de récompenses. Les poix de l’éducation doivent donc tendre à a durer efficacement cette communication. Or il eft des professions qui, exigeant des dispositions & des talons particuliers , n’offrent des sucrés qu’à un petit nombre d’caprins privilégiés, & rejettent impitoyablement tous les autres. Tels font surtout les sciences & les beaux - arts. De mille citoyens qui fe feront consacrés dès leur enfance à la théologie , à la philosophie, à la jurisprudence, à la politique, à l’intrusion civique ou religieuse, à la peinture, à la sculpture, à la mutique &c. Combien n’y en a-t-il pas , qui n’ayant pas allez consulté leur esprit & leurs forces, fe trouvent hommes, fans avoir fait dans les sciences & les arts, a chez de progrès pour être utiles à l’état, & vivre de leur profession. Combien de ces hommes qui ont manqué leur vocation, ne fe plongent-ils pas dans les vices, dans les crimes ? Combien ne deviennent pas à charge à l’état ? D’après ces confédérations, ne serait-il pas faxe d’exiger que tous les jeunes gens qui veulent fe contacter à un art ou à une...