Extrait du journal

La Fête. nationale a retrouvé celte année les patriotiques spectacles qui lui donnaient sa vraie signification.A Paris et en province, nos troupes out défilé sous les veux d’une foule émue et fière, émue en se remémorant tant d’épreuves, de ruines et de deuils, fière en pensant à la victoire finale, à la gloire immortelle qui auréole nos drapeaux déchiquetés. A Longchamp. que de revues essai dans la longue et sourde attende qui a séparé les deux guerres ! Quelle angoisse chez les plus confiants quand la vision s évoquait des chocs terrible.s de l’avenir ! Vous vous en souvenez, mes camarades de la L.D.P.? Nous étions des patriotes, nous n’étions ni des fanfarons, ni des bravaches... La guerre a eu lieu plus effroyable qu aucune prévision humaine ne pouvait la concevoir. Et aujourd’hui nous acclamons nos troupes triomphantes, 1 armée qui a sauvé la brame et libéré l’Alsace Lorraine, l’armée de la Marne e,t de Verdun. Acclamation salutaire et réconfortante où nous prenons pleine conscience de la force française, qu’il est de mode d oublier OU de dédaigner chez nos ennemis et aussi chez nos alliés d'hier....