PRÉCÉDENT

Le Drapeau blanc, 14 décembre 1822

SUIVANT

URL invalide

Le Drapeau blanc
14 décembre 1822


Extrait du journal

les délirantes fureurs de sa révolution ces forces gigantesques dont notre lièvre politique a épouvanté l’Europe, sur qui déborderont les torrens de sa rage? Sur nous ; ils n’ont pas d’autre issue ; sur nous, qui l’aurons bien mérité ; sur nous, a qui l’Espagne aura le droit éternel de reprocher tous ses malheurs et tous ses crimes ; et si, comme on peut le présager, puisqu’on ne fait rien pour l’empêcher, si quelque nouveau volcan révolutionnaire s’ouvre sur un point de l’Eu rope, on verra que les Espagnols alors, quoique mis au ban, sau ront bien lui fournir des alitnens ; on verra que la politique des anar chistes est plus vaste et plus conséquente que celle des souverains , quelle ne craint point de se mêler des affaires des autres peuples, qu’elle est chez elle et agit en maîtresse partout où il y a quelque chose à détruire et à dévorer, et que la Sainte-Alliance n’est qu’un acte pusillanime, incomplet, comparée a l’œuvre forte et puissante de l’alliance infernale. , A Martainville....

À propos

Fondé par Alphonse-Louis Dieudonné de Martainville, Le Drapeau blanc fut le grand quotidien ultra-royaliste de la Restauration. Entre 1819 et 1830, sa devise « Vive le roi ! ... quand même » visait notamment les présidents du Conseil Decazes et Villèle, qui y étaient énergiquement critiqués. Durant une courte période entre 1829 et 1830, le journal fut publié sous le nom Démocrite. Journal farouchement antilibéral, il fustigeait les avancées politiques glanées par l’opposition et soutenait une restauration plus radicale.

En savoir plus
Données de classification
  • lemaire
  • pline le jeune
  • feydeau
  • comte
  • dussault
  • france
  • espagne
  • europe
  • laval
  • italie
  • mayenne
  • doel
  • angleterre
  • suisse
  • pont
  • société anonyme
  • cour de cassation