Extrait du journal

(Voir le Droit du 5 juillet.) Affaire Brune de lion*. Me Dupin a la parole. Messieurs, «lit-il, une jeune femme «le dix-huit ans demande sa séparation après six mois de mariage, dont trois passés dans une félicité avouée, alors qu’elle porte dans ses flancs le fruit de cette union qu’elle veut rompre ! Les faits qu’elle invoque sont de la dernière invraisemblable ; personne n’en a été témoin ; leur fausseté ressort de leur futilité même; la preuve en est impossible. Dans ces circonstances, nous avons dû soutenir que les faits n’étaient pas pertinent. Le ministère public s’est prononcé en notre faveur. Mais le Tribunal n’a pas partage cette opinion ; il a pensé grue le vrai peut manquer de vraisemblance ; qu’il est impossible de prévoir les résultats des témoignages, et que pour plus de sûreté il fallait tout examiner. Ainsi a été ordonnée l’enquête. Nous verrons dans un instant quelles conséquences il faut tirer -, mais il n’est pas inutile auparavant de vous rappeler en peu de mots les précédons du mariage....