Extrait du journal

Femmes, quand vous régnez, la vie est en beauté, C'est au temps de l'honneur qu'est votre royauté. Quittant la poésie, abdiquant leur puissance, Les femmes de l'esprit perdent la jouissance, Et l'intérêt, sortant des basses régions, Infecte nos foyers de ses contagions. Adieu les cercles purs «t les belles paroles! Les salons où les cœurs jouaient de si beaux rôles, Où, près de la beauté, comme sous un drapèâu. L'hoftime'venait chercher le mot d'ordre du beau.» Des salons d'aujourd'hui l'allure est différente. Les femmes, avant tout, y par'ent de la rente, Et leur verve, épuisée à calculer nos fonds, S'acbeve en longs babils sur dé pompeux chiffons. L'orgueil de la parure est leur seule pensée. Toute leur dot sans frein en luxe est dépensée. L'étalage enrichi plaît à leur goût plaisant. Enfin la gloriole, est leur gloire à présent. Splendides apparats de velours et de soie, Débordements de mç)dd où la :vertu .se noie»* Dentelles à'foison*/ruisseaux;dé diamants, Tout ce qu'il faut d'éclat pour prendre des amants,...