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Le Figaro, 21 octobre 1870

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Le Figaro
21 octobre 1870


Extrait du journal

Ce sont des gardes nationaux, la plu part pn. uniforme, qui crient dans los rues Demandez la Pairie en danger, journal du citoyen Blanqui. > Voici l'ex plication de ce fait.. Il y a quelques jours, au club de la rue d'Arras, nn des collaborateurs de M. Blan qui annonça que la police, faisant saisir dans les kiosques et dans les mains des vendeurs les. numéros, de l'organe bienaimé, la réunion allait avoir à décider si chacun de ses membres ne serait pas tenu de faire lui-même de la propagande, dans l'intérêt de la République, bien entendu. La vérité est que kiosques et vendeurs s.'abstenaient de cette chance de bouillon qu'on appelle la Pat/rie, en danger. La motion fut adoptée. Les citoyens vendeurs se rendent cha que matin au dépôt, payent les numéros qu'ils emportent et les débitent à leurs risques et périls. Il est vrai de dire qu'ils y mettent une conscience parfaite et prou vent- ainsi l'empire que M. Blanqui exerce sur ses amis politiques....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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