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Le Figaro, 22 novembre 1936

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Le Figaro
22 novembre 1936


Extrait du journal

(Téléphone « Figaro Angers, 21 novembre. — Angers a vécu aujourd'hui une journée d'an goisse. Un incendie d'une violence extrême a menacé la ville, poussé par le vent, qui portait les flammè ches sur les toits vermoulus du vieux quartier. A dix-neuf heures seule ment, les pompiers pouvaient se dire maîtres du feu, dont les premiers effets avaient été constatés au début de l'après-midi ! Par bonheur, la cathédrale et le musée des Tapisse ries ont été épargnés, encore que le premier de ces monuments ait subi de légères atteintes. C'est néanmoins une véritable catastrophe qui vient d'éprouver la capitale de l'Anjou. C'est à l'étalage du « Palais des Marchands », rue Saint-Laud, que l'on ^.'aperçut de l'incendie. Il était 13 h. 10. Les vitres volèrent en éclats et tout le bâtiment fut détruit en quelques minutes, jusqu'au toit. A 13 h. 30, il ne restait plus rien de ce qui fut ce grand magasin, cou vrant une superficie de 3.000 mètres carrés. Les pompiers d'Angers, impuis sants devant la rapidité du sinistre, s'efforcèrent de protéger les. immeu bles de la rue Saint-Laud. Mais si quelques appartements de cette rue ont souffert de la chaleur qui rayon nait du brasier, ils ont pu être ce pendant préservés. La cathédrale Saint-Maurice et le musée des Tapisseries, ancien évêché, étaient bientôt menacés. Le tocsin sonnait désespérément à la basilique dont les combles, déjà, flambaient. Une rumeur sinistre cou rait la ville : « Le clocher est en flammes ! » Elle fut heureusement démentie. Tous les objets précieux- avaient été enlevés à temps et déposés au musée. Les secours s'oi-ganisaient rapide ment. Les pompiers de toutes " les communes environnantes étaient sur les lieux, ainsi que ceux des villes imillllllllllllllllllSllllltIMIIIIIIIIIItlIIIIHIIHIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIII NOTRE NOUVEAU ROMAN...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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