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Le Figaro, 23 septembre 1866

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Le Figaro
23 septembre 1866


Extrait du journal

Monsieur , pardonnez - moi , l'attelage me coûtait trente , sous, dix sous Baduel, et, pour ce payer, à belle main chaque jour je puisais en mon gousset. Pauvres Agathon! jamais ne vous seront restitués ces louis d'or, car, fougasse une fois enta mée, je la mangerai jusqu'à la dernière miette. Raison pourquoi ne se trompaient les anciens disant: « Ne couchez point en la chemise d'autrui, car, couchant avec, vous trouverez qu'elle va mieux que la vôtre et la garderez. » Mais nous redressant tout en la ferme et rendant vie aux champs, en proportion de nos efforts augmentait le dépit de Françon. Trouvait à redire à tout cette fille, et, la Fontenille abritant Baduel ou moi contre ses colères, elle sortait toujours de sa poche son Malgrison. A la fin des fins, du sang d'homme, non l'eau des Fontinettes, coulant en mes veines, je me sentis ému de tant d'injustices, et, Françon poursuivant Baduel de méchantes paroles, comme chasseur crible de plomb son gi...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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