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Le Figaro, 24 janvier 1871

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Le Figaro
24 janvier 1871


Extrait du journal

Il prend nos affaires militaires très em brouillées — il le sent, il le sait et il le dit — il fera pour le mieux, et si la rue ne le distrait pas du rempart, il fera bien — car le mieux, à l'heure où nous som mes, c'est le bien. Il saura profiter de ce qui nous reste de pain, pour donner à Faidherbe et à Bourbaki le plus de temps possible. Là se résument toute la science et tout le plan d'un bon général en chef de Paris. Obéissons donc à ses ordres, soutenons-le, groupons-nous autour de lui, n'ayons plus de défaillance ni d'irritation — que le bruit de la canonnade prussienne ne soit plus accompagnée par des clameurs anti patriotiques. Ce que notre honneur exige sera fait — ce qui peut être encore tenté pour notre gloire sera tenté — et si la France peut être encore sauvée, elle le sera : Donc plus de discours et d'émeute ! — VIVE LA FRANCE ! Jules Richard. — — UÉ NUMERO DU 26 JANVIER...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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