Extrait du journal

sénateur en janvier 1882, il eût promis de voter en février la suppression du Sénat. M. Say est fort riche; il a un nom célè bre, une honorabilité personnelle incon testée; ses intérêts comme son passé l'éloignent d'une république radicale. Bien que médiocrement intelligent , il n'est pas assez naïf pour, supposer que la révision à laquelle ni lui, ni son journal, les Débats, ne pensaient il y a six mois, n'est qu'une concession sans importance. Il est donc sans excuse, car ce n'en serait pas une de dire qu'il veut rester président du Sénat. D'ailleurs, puisque à des situations nouvelles il faut des hommes nouveaux, il n'y aurait rien d'invraisemblable à le voir renversé par les élus du mois pro chain. Nous serions enchantés de cette juste récompense de ses inqualifiables compromissions. — F. M....