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Le Figaro, 3 octobre 1885

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Le Figaro
3 octobre 1885


Extrait du journal

Est-il un seul baigneur que ce vieux chien boiteux n'ait heurté au passage quand il court à la mer, portant dans sa gueule un caisson ou bien un morceau de bois, allant de l'un à l'autre, sollicitant chacun de jeter ce galet ou ce bout de .planche à l'eau* afin que lui, Loulou, l'aille chercher, le rapporte; et puis qu'on le rejette, et qu'il retourne le reprendre, et encore, et toujours, barbottant, nageant, aboyant? aboyant surtout, car il aboie toujours, Loulou. Est-il une seule femme qui n'ait garé précipitamment sa robe quand il passe près d'elle, mouillé, trempé, plein d'animation, joyeux et gaillard, sans se douter des dédains et des récriminations qu'il sème sur sa route?...

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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Données de classification
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