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Le Figaro, 17 janvier 1925

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Le Figaro
17 janvier 1925


Extrait du journal

Veuillez entendre, Votre Excellence, dit d'un ton pressé la solliciteuse, mon mari Choukine est assesseur de collège. Il vient d'être cinq mois malade et durant excusez-moi qu'il était au lit et se soignait, on l'a, sans aucune raison, mis à la retraite, Votre Excellence, et quand jè suis allée toucher ses appointements, que Votre Excellence daigne m'entendre, ils m'ont donné 26 roubles 36 kopeks en moins « En quel honneur ? demandai-je. Votre mari, m'at-on répondu, a emprunté de l'argent à la caisse des camarades et certains d'entre eux ont dû se porter garants. » Est-ce possible ? Pouvait-il emprunter sans mon autorisation ? C'est impossible. Votre Excellence. Pourquoi cela ? Je suis une pauvre femme qui ne vit que grâce à ses locataires. Je suis faible, sans défense. Tout le monde m'humilie et personne n'a une "bonne parole pour moi....

À propos

En 1854, quatorze ans après la disparition du petit journal subversif du temps de Charles X, Hippolyte de Villemessant relance Le Figaro. Paraissant d’abord sous la forme d’une petite feuille de chou littéraire, Le Figaro absorbe L’Événement en 1866 pour devenir, sans transition, le grand quotidien conservateur que l’on connaît. Dès les années 1880, il abandonne la cause du monarchisme pour adhérer aux principes républicains.

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