Extrait du journal

Jusqu'alors il avait été protégé comme par une main qu'on ne voyait pas. Parti mourant, c'était bien peu de temps après son retour de Cochinchine, ainsi l'avait voulu la pénurie d'officiers dont souffre son arme d'élite, parti mourant pour ce pays où la mort est dans l'air, môme quand lès hommes ne l'y mettent pas, il semblait avoir retrouvé des forces nouvelles en touchant la terre maudite ni la fièvre, ni le choléra n'avaient voulude cette maigre proie. Brave entre les braves, il n'avait pas seulement fait son devoir comme ils font tous, làbas, avec héroïsme il 'y avait mis quelque chose de plus, un peu de témérité et balles ou boulets ne l'avaient jamais effleuré encore que de leur sifflement ou de leur grande haleine chaude. Mais enfin la chance, cette maîtresse du soldat en campagne, se montrait comme une autre inconstante et lassée. Ce journal le disait à Mme Dunach, sans phrases officiers tués, tant; grièvement ""blessés Paul Dunach, etc. Sans plus. Comment cette nouvelle arrivait-elle ainsi, brutalement ? comment, avant les journaux, la famille n'avait-elle pas été informée? On ne sait. un oubli il y a de ces hasards mauvais....