Extrait du journal

J’ai toujours horriblement souffert devant ces désastres; et j’ai éprouvé le même accablement lorsqu'un guide me célébrait les splendeurs d’un palais, la fortune de ses hôtes, l’éclat des fêtes qui s’y donnent quand je n’ai plus à regarder qu’un amas de ruines cou vertes de toutes les salissureset de toutes les souillures. Cela fait du mal et de la peine d’ap prendre que ce fut si beau quand c’est si laid, que ce fut aimant et que c’est si détestable. Voilà pourquoi, aujourd’hui, bien qu’elle me soit pitoyable, j’ai osé parler d’elle en termes vilains; j’en ai déjà beaucoup de regrets. Mais enfin, si cette chronique tombe sous les yeux de quelques-unes et si, à cause d’elle, ces quelques-unes-là avaient réussi à com prendre que c’est encore parce que je les aime que je leur ai consacré quel que temps, elles seraient sages, les chères vieilles, d’être moins stupides et de moins chanter. Victorien du SAUSSAY....