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Le Gaulois, 1 avril 1892

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Le Gaulois
1 avril 1892


Extrait du journal

Car les gens anolés n'admettaient pas qu'on ne lût pas aSb!é comme eux. La presse a bien été pour quelque chose, selon sa coutume, dans cette exagération j de sentiment. Elle a brodé. EUe a ampli- Se. Elle a parlé de l'effondrement de la maison,dedix-huit victimes. C'est à ce point que des gens, imbibés par les journaux, et arrivés à l'angle de la rue de Berlin et de la rue de Clichy, se trompaient de maison et prenaient pour théâtre de l'attentat des anarchistes un chantier de construction qui est en face de l'immeubie sinistré et sur lequel il n'y a que des pierres et des moellons. Maintenant, il convient de réagir, de protester contre cette panique exagérée, qui a lait partir les Parisiens pour la campagne et regagner leurs pénates aux étrangers....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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