Extrait du journal

SUITES ET POURQUOIS D'UN FLÉAU J 'ai dit que, de 38 pour 100, il y a, deux siècles, nous ne valions plus aujourd'hui, en. Europe, que 8. pour 100. Du point de vue qualitatif, la chute est pire. L'effort surhumain de la guerre a prouvé, certes, que « bon sang ne peut mentir ». Mais, chaud et généreux, s'il est trop rare pour soutenir un corps qui s'anémie, q.u'adviendra-t-il ? Ce qui advient. Les membres amaigris de la [France flottent dans son manteau royal, (trop .ample: Chaque jour nous rend plus malaisé à tenir notre rang de « grand /peuple » titre dont nos Cléons, la main sur le cœur, bercent nos velléités d'inquiétude et couvrent les ravages de la démagogie, leur œuvre. Mais quoi Discours, prières ni rien n'écarteront la menace impitoyable, survie à tous les carrefours de notre activité nationale. Sa force se mesure au déclin de cet impondérable, somme de toutes les puissances d'un peuple, qu'on nomme son, ;« "influence ». La nôtre fut souveraine. (Bile régna sur le monde. Toute la race (blanche, en son élite, a « pensé » et parlé français Philippe V, à Madrid (Frédéric II, à Potsdam Catherine la :Grande, à Saint-Pétersbourg. Notre drapeau couvrait les chrétiens, d'où qu'ils Tinssent, en Orient. Empires fabuleux, Perse, Chine, Indes, députaient auprès '4de nos rois. Leur famille approvisionnait les nations de dynasties. Une mystique de la totale valeur humaine s'était synthétisée dans le nom français. Cela fut....