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Le Gaulois, 18 mars 1892

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Le Gaulois
18 mars 1892


Extrait du journal

Comment se trouvait-elle là ? Quel ha- < sard, quelle indifférence avait rejeté cette t Épave dans la vie ? Pauvre débris ridicule et qui, pourtant, rencontré ainsi, sous s le soleil, m'a fait connaître une tristesse! ] Quoi c'était là toute la fin d'un tel J homme? Voilà comme se résument la ] cloire et le culte des amis ? L'encan est au < bout, le bric-à-brac attend sa proie, et tout au vent 1 < Aujourd'hui, c'est l'enchère aussi rue Montoyer, à Bruxelles. Livres, statuettes, épingles de cravate, boutons de manchettes, bagues, calepins, étuis à cigares, lorgnons, pantoufles même. Après l'homme, voici que, cette lois encore les choses s'évanouissent, aussi mélancoliquement; de lui se disperse, puis s'effacera jusqu'au dernier souvenir, et je ne sais rien de plus lamentable que cette espèce de seconde mort où sombre à sou tour ce qu'on a touché et aimé....

À propos

Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.

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