Extrait du journal

— J’ai pardonné à celui-là... il est libre. Le lévrier balança sa longue queue, re garda Tirlifaut, et comme pour prouver qu’il avait, compris, et que personnellement il n’avait pas de rancune , il alla s’étendre paisiblement à dix pas, sons la fenêtre. — Va, maintenant, dit Olympia au truand qui se hâta de tirer ses g règnes, comme on disait alors, c'est-à-dire de dé camper. Catapulte s’était détiré, avait remis en ordre les plis de son smvot, les crevés de scs manches et les boucles de sa chevelure, car c’était un homme à prétentions. Et comme il ne manquait pas de finesse, il devina que le changement de front de la ribaude devait provenir de quelque mé compte éprouvé par te fait de T ri tique « balle. — Elle est disposée à oublier que j’ai voulu faire pendre son mignon chevalier... C’est donc qu’il lui a fait emboursov quel que injure dont elle rêve à se revauchcr. Olympia marchait dans la salie, sans mot dire, réfléchissant, hésitant peut être. il la suivait des yeux et attendait. Elle s’arrêta tout à coup devant lai : — Pourquoi as-'u faussement dénoncé Trinqueballe ? — Parce que je le hais, répondit hau tement Catapulte avec eon p'us méchant sourire. — 11 ne t’a jamais fait que du bien. — Croie-tu? — Tu lui as dû trois fois la vie. — Sans que je la lui demande et par hasard de rencontre. Ce sont trois fautes qu’il a commises. — Alors, m recommenceras, mémo si je te par.i#im<- aujourd’hui, à machiner contre lui. — Certes, tant qu'il restera dans mon chemin et me prendra ma part de soleil. Olympia le regarda avec une sorte de dédain méprisant. Ce malandrin qui osait ee poser en rival de Trinqueballe lui pa raissait grotesque et odieux. Mais l'image de Marguerite d’Embrun passa devant ses yeux....