Extrait du journal

Je m'étais imaginé, a la voir ainsi hésiter, devenir câline comme un enfant qui a peur d'être grondé pour quelque faute grave ou qui ne sait. comment, obtenir une laveur, que Suzetle allait me demander un de ces sacrifices qui répugnent aux cœurs aimants, me faire un de ces aveux qui inquiètent et qui attristent. Mais il ne s'agissait que d'une corvée légère, d'un caprice qu'elle a et que je n'éluderai pas, quoique tout. ce cabotinage mondain m'obsède, me semble rIdicule et odieux. La revue gouailleuse et fantaisiste qu'elle veut écrire avec moi et où nous jouerons chacun notre rôle, quand on la donnera d'abord à l'ambas, aide d'Ecosse pour l'OEuvre des anges gardiens, puis aux Capucines, entre soi, ne me tente qu'à demi. Je ne suis plus dans l'insoucieux état d'esprit où l'on tourne des couplets sur Gavarni, sur les ballons dirigeables, sur Trianort et sur Je NIttro, où l'on se moque de tout et l'on a dans le cerveau comme de la mousse de Champagne qui pétille et qui déborde....