Extrait du journal

| L y en a peu, mais il est mauvais et il coûte très cher : ce n’est pas une consolation. Le fait n’est pas exclusif è la France. Dans presque toute l’Europe, le pain manque. Une des raisons est la guerre dont les maux se prolongent bien longtemps après la fin des hostilités. Des champs avaient été abandonnes. Un million de paysans français, préférant la ville, n’y sont •si retournés. Les objurgations des politiciens, des moralistes et des romanciers Re la terre qui meurt n’y peuvent rien. f Et II y a eu la gelez. Deux millions d’hectares atteints sur quatre millions emblavés, et les régions où les rendements sont les plus élevés : Nord et besoin parisien particulièrement, furent le plus frappées. Si bien que le déficit ne devait pet être de cinquante pour cent, mais de beaucoup plus. Le blé hâtif, semé au printemps, ne peut pas compenser les pertes causées précédemment, t Nous n avuons pas la mauvaise foi d’accuser le gouvernement de cette gelée....