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Le Libertaire, 27 avril 1923

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Le Libertaire
27 avril 1923


Extrait du journal

C’est pour avoir précisé une de ces « réalités » du Piemier Mai dans mon article D'Essen à la rue de Rome que les juges de la 3*' République bourgeoise se préparent à me punir ; c’est pour avoir fixé pair La pensée, dans le Libertaire, quelques autres de ces « réalités » que nos camarades Content, Delecoui't, Loréal, Chauvin, Mercereau, Albertini, Georges Vidal et Lecoin moisissent dans le tiède puits d’ombre de cette Santé que Pierre Hamp décrit ailleurs si minutieusement dans son horreur-,« confortable ». C’est pour s’être refusé à la plus horrible de ces « réalités » — la guerre — que Gaston Rolland, Jane Morand et, avec eux, tous les déserteurs, tous les insoumis, sont privés des joies de ce printemps d’Amour que symbolise le Premier Mai idéal. C’est pour -s’être dressés, digues vivantes faites de chair palpitante et de cœur généreux, contre la marée impitoyable de l’inhumaine « réalité » que Cottin et Germaine Berton sont rayés, en ce jour d’Amour, du rôle des humains-...
Le Libertaire (1895-1972)

À propos

Le Libertaire ou « le journal des anarchistes » est un hebdomadaire lancé en France en 1895 – soit sous les Lois Scélérates - par Louise Michel et le militant Sébastien Faure. Pendant la Première Guerre mondiale, le journal paraît clandestinement. En 1945, le journal est présenté comme « l’organe de la Fédération anarchiste ». Le Libertaire bénéficie alors de contributions prestigieuses, telles que Georges Brassens, André Breton, Albert Camus.
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Données de classification
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