Extrait du journal

Un lecteur nous propose de fonder une («Ligue pour l'intégrité de la langue française Il nous en désigne même le président futur. C'est très bien. Mais, ici, l'association n'aurait, pas sa force ordinaire. Nous supposons que les membres s'engageraient, par les serments les plus rigoureux et sous les peines les plus sévères, à proscrire de leur parler tout mot d'apparence étrangère. Mais sous quel contrôle s'appliquerait cette règle ? Ne courrait-on pas le risque de mériter les reproches adressés à des sociétés de tempérance, dont certains membres deviennent alcooliques ?...