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Le Mot d’ordre, 1 septembre 1918

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Le Mot d’ordre
1 septembre 1918


Extrait du journal

Quand les Allemands n'ont plus d’armes pour assassiner, ils recourent à la persuasion avec une bêtise qui vaut leur brutalité. Depuis qu’ils sentent leur partie compromise et l’impossibilité pour eux d’arriver à « une solution militaire », selon la prédiction de Kühlmann le disgracié, ils tentent de nous conquérir par les belles idées. La Société des Nations ayant été proposée par le président Wilson, Scheidemann, le socialiste impérialiste, et Erzberger, le catholique pangermaniste, ont tous deux découvert qu’on pourrait peut-être tirer avantage de cette, invention saugrenue. Aussitôt ont-ils entrepris de prendre à leur compte le bonheur du monde, non point pour le réaliser mais pour s’en servir comme d'un artifice propre à nous duper....
Le Mot d'ordre (1877-1922)

À propos

Le Mot d’ordre, initialement paru pendant et après la Commune, est un quotidien repris temporairement en 1877 par le journal La Marseillaise, avant de le remplacer définitivement en novembre 1879 sous la direction de Valentin Simond. Y collaborent de nombreux journalistes et écrivains comme Edmond Lepelletier, Francis Enne ou Léon Cladel.

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