Extrait du journal

gratitudes. Le Czar a donné la liberté à la Bul garie. Pour le remercier, celle-ci fait cause commune avec ses ennemis et ne laisse échapper aucune occasion de mordre la main qui l’a sauvée. Quand je dis : la Bulgarie, j’ai tort. On ne saurait en effet sans injustice rendre le peuple Bulgare responsable des faits et gestes de Ferdinand de Cobourg et de ses ministres. Terrorisés par un régime auprès duquel celui de nos jacobins n’est qu’une amusette, les citoyens peu vent donner à M. Stambouloff et aux siens une majorité un jour d’élection. Les Bulgares ne sauraient cependant être rendus responsables des méfaits de leurs gouvernants. Au fond, le peuple a conservé le souvenir des bienfaits de la Russie et le sentiment d’une profonde gratitude...