Extrait du journal

Il n’y avait du reste pas que les uniformes pour troubler les rêves de ce défiant personnage d’Abd el Aziz. Un jour tien l’interrogeait sur la valeur et sur la fidélité des soldats marocains destinée à obéir à des officiers européens, le sultan répondit sans ambages, que, dès que nous aurions mis le pied dehors, les Marocains s’empresseraient de fusiller les dits officiers. Quoiqu’il en soit, M. Régnault n’a pas quitte Tanger sans avoir obtenu d’Abd cl Aziz l’acceptation formelle de l'installation immédiate de la police dans tous les ports, non seulement à Casablanca, mais à Mogador, à Mazagan, à Rabat et autres. Le makhzen aurait également accepté les dispositions relatives à la répression de la fraude et de la contrebande. C’est là une question capitale. La contrebande une fois 'enrayée, lus u cuis ne recevront plus, comme ailes les ont reçues et comme elles les reçoivent encore, armes et munitions. Une correspondance récente, tintée du camp de Martimprey, énumère las différentes armes à tir rapide dont sa servent en ce moment les L$em-£>nati)»en. Les combattants des tribus sont tous armes de fusils Crus, Wincnester Martini, etc-, qui, bien entendu leur ont été livrés par la contrebande européenne en mime temps que le» munitions....