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Le Petit Journal, 9 octobre 1888

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Le Petit Journal
9 octobre 1888


Extrait du journal

D'autres : . « Honte à.'toi, roi Guillaume I Tu as cru » qu'il fallait écraser le vaincu... Honte à toi!' » Nous pensionsque tu étais un chrétien et tu , » n'es qu'un bourreau ! i Celle-ci, émanant d'une femme : • Roi de Prusse,- vous avez tué mon frère, » assassiné mes parents. Vous m'ayez ruinée, m Soyez maudit!... Que le mal que vous faites » retombe sur la tète de vos enfants.. D'une autre femme : • Poursuis ton œuvre, ô roi Guillaume, moi, » femme et mère, je te maudis l... s D'une autre encore. « Roi des barbares modernes, je te voue* » loi et ta race, à l'exécration des siècles ! » Une jeune fille menace Guillaume, sous peine de mort dans les vingt-quatre heures et Guillaume, plus tard, écrit en marge de cette" lettre: (lDu20no.vem.breau 9 février : 2,236heures.* .. Un correspondant rappelle au souverain qu'il doit être fidèle à sa parole et qu'il a dit : « Je n'en veux pas à la nation française, mais • à Napoléon et à sa dynastie. ■ En marge,'le 'roi vainqueur avait écrit: ■ € Cela n'a jamais été dit. » . t 4» Traduction et reproduction in ter dites,'...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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