Extrait du journal

. i— Ma pauvre Gazelle | . — Non, tu ne nie' pardonnes pas cette .désertion involontaire ; celte fuite avec cet homme qui, pour nous séparer plus sûre ment, me fit quitter Tarbes;—et toujours à sa bouche, revenait sans cesse cette menace de te traîner en prison — comme ayant volé le duo d'Aubagne —alors, j'ai eu peur, j'aiobéi. Mus te voilà, maintenant, nous ne nous séparerons plus. Elle, l'avait pris dans ses. bras, et sur son cœur, elle le serrait éperdumenL . Doucement, il se dégagea. Le bonheur l'étouffait. Le visage blêmç, le regard brillant, il se sentait défaillir. Lentement, il se ■ redressa , d'un pas (Chancelant il s'approcha ' de la fenêtre et regarda le ciel bleu piqué, de lumineuses étoiles, L'horizofi, tout là-bas, traçant dans le lointain une ligne empourprée ; le jardin éclairé par lés rayons de 1 astré de la nuit, i M Traduction et reproduction interdites....