Extrait du journal

— Impossible. Je vais à Pondichéry pour y vendre quelques immeubles qui ne me rap portent rien. — Et dont la vente ne vous rapportera pas beaucoup plus. M. de Bram eut un coup profond au cœur. Lui qui comptait sur cela pour liquider en Gascogne sa position qui commençait à lui créer des inquiétudes. — Vous dites!... lit-il en essayant de ca cher son anxiété. — C'est simple et navrant. Pondichéry n'est pas dans une période d'accroissement "ou de prospérité, loin de là. Il n'y a pas ou très peu de transactions ; et les maisons même les plus belles n'ont presque plus de valeur. — Raison de plus pour que j'y aille, répon dit le père de Madeleine. Ces maisons qui ne sont pas louées, et par conséquent point en tretenues, doivent tomber en ruines ; autant vaut essayer de m'en défaire avant qu'il n'en reste plus rien du tout. — Alors, nous irons ensemble. J'ai un très beau yacht à vapeur, très solide et très confor table, il nous portera là-bas. Mes relations et mes habitudes des affaires dans l'Inde ne vous seront pas inutiles. — Merci. Avec vous, j'accepte et de grand cœur ce que votre fidèle amitié m'offre, mais partons au plus vite. Je sens aux récentes nouvelles de ma femme qu'elle doit être plus malade qu'elle ne le dit. Je suis mortelle ment inquiet. M. de Clavières, qui avait perdu la compa gne qu'il adorait,, et qui ne s'était jamais consolé de sa perte, était homme à compren dre les angoisses de soin ami. Aussi n'insistat-il que pour la forme. Au déjeuner, il annonça le prochain départ do ses parents. — C'est avec le yacht que vous partez, û'est-ce pas ? demanda Parvati, dont les yeux...