Extrait du journal

— Tu t’ennuies, maître, dit-il en accentuant l’âpreté de sa voix. Eh bien ! si tu le veux, en attendant les fêtes que Paris et l’hiver te mé nagent, tu pourras te distraire. — Comment cela ? — Daigne m’écouter et tu verras... Vivement intrigué par l’accent de Kâlouth, Jacques s’assit dans un immense fauteuil à dossier renversé, et les mains appuyées aux bras de son siège, il dit : — Soit, je l’écoute. Kâlouth restait droit, lui, il n’&imait pas être assis. Debout ou couché, bien, mais assis, en voilà une posture. Bonne seulement pour ces arriérés d’Euro péens. — Maître, prononça l’Indou, il ya eu trois mois ces jours derniers que... Violemment, la face empourprée de colère, Jacques s’écria : — Je te défends de parler de cela ! Je te le défends I... Si c’est là ta distraction I — Pardon, maître, mais il faut que je parle. Sois tranquille d’ailleurs, je ne rentrerai dans aucun détail rétrospectif puisque cela te déplaît... Je me contenterai de rappeler les faits indis pensables. Te souvient-il la nuit de... l’événement, qu’à un moment je disparus durant quelques se condes? Quand je revins, tu me demandas tl’où je venais, et pourquoi je m’étais absenté de... la chambre mortuaire, d’une façon aussi brus que. — Je me rappelle, oui. reprit Jacques sou dainement intéressé, même tu me répondis que ce n’était rien, et qu’il fallait seulement... continuer notre besogne. — Aujourd’hui, maître, je vais te donner l’explication qu’alors je t’ai refusée. — Pourquoi aujourd’hui, et pas alors T parce qu'alots, cela me parut lauti!e.«r...