Extrait du journal

PETITE CHRONIQUE MÉDICALE PAIR FRAiSJi PAIS RASSIS « Qui femme a, guerre a. » C’est de Tou lon, ville guerrière, que cela m’est rappelé, à propos (l’uà différend des plus graves. Un homme, jeune, qui aime le pain rassis, a une femme, jeune également, qui préfère le pain frais ; d'où trouble dans le ménage. Les belligérants courtois sollicitent un arbitrage, et je suis le vieil arbitre choisi. Pour mettre la paix dans un ménage, il n’est rien que je ne lasse ; or, c-n l’espèce, une simple chronique étant nécessaire, la voici bien vite, en forme de lettre ouverte aux deux ennemis intimes : « Madame, « Vous n’ètes pas seule à aimer le pain frais. Ceux qui partagent votre goût for ment la majorité des consommateurs; les boulangers ne le savent que trop, hélas !...