Extrait du journal

tents pour recevoir les consentements, quand les pa* rents se présentent en personne, pourquoi ne le se» raient-ils pas quand il s’agit d un consentement par écrit? Le maire qui est capable de dresser l’acte de mariage lui-même peut, à plus forte raison, dresser l'acte de consentement. L’orateur donne lecture d’une nouvelle rédaction qui donne satisfaction à M. Ber trand en ce qui concerne la gratuité. .M. le Ministre de la justice fait remarquer qua lorsque le maire reçoit le consentement des parents, c'est dans des conditions spéciales de solennité et de publicité qui ne se trouveraient pas dans la réception du consentement écrit. (Très bien !) M. le Rapporteur dit qu’avec de pareilles timidi» tés, on ne ferait jamais aucune réforme. L’amendement de M. Bertrand est adopté. A la majorité de 417 voix contre 73, sur 490 votants, il est adopté. L’article 4 est adopté. 51. Leydct demande si l’on ne pourrait remplacer dans la loi, le mot indigence par un équivalent, com me défaut de ressources. Beaucoup d'ouvriers recule ront devant la nécessité d’un certificat d’indigence. 51. le Rapporteur répond que c'est le terme légal employé par la loi de 1850. La Chambre décide qu'elle passera à la deuxième délibération. 51. Ricard demande la mise à l’ordre du jour de lundi, après la loi sur les raisins secs, de la loi sur ie travail des enfants et des femmes. (Assentiment.) La séance est levée à 6 heures et renvoyée à samedi,...