PRÉCÉDENT

Le Petit Marseillais, 24 octobre 1932

SUIVANT

URL invalide

Le Petit Marseillais
24 octobre 1932


Extrait du journal

Turin, 23 octobre. — M. Mussolini, qui a quitté Home pour prononcer une série de discours des plus importants, a prononcé le premier, aujourd’hui, à Turin. La foule était si considérable que le service d'ordre, pourtant important, a dû faire appel à des renforts pour la contenir. Aux balcons de la préfecture avaient pris place toutes les notabilités de la ville. La foule, à plusieurs reprises, a appelé le Duce. Celui-ci est apparu à 10 heures., Le discours du Duce M. Mussolini a débuté par ces mots : « Peuple de Turin, je vous avais pro mis que je serais là avant l’achèvement du premier décennal. J’ai tenu ma pro messe. Je suis heureux d’être parmi vous ; je déclare que votre accueil ar dent et enthousiaste a dépassé mon at tente ». Après avoir rappelé que le Piémont et Turin sont à l’avant-garde du mouve ment fasciste, le Duce a continué en ces termes : « Il y a un an, je parlais à Naples de la tragique comptabilité de la guerre et j’affirmais qu’il était temps de passer l'éponge. La conclusion d’une confé rence tenue depuis, a conduit le vais seau des dettes dans le port de Lausan ne. Le grand peuple de la République étoilée, voudra-t-il repousser ce vais seau qui renferme le sang des peuples ? — Non a répondu la foule ! « Je voudrais, a répondu l’orateur que votre « Non » franchisse l’Océan et qu’il touche le cœur de ce peuple Le désarmement Puis, parlant du désarmement, le Du ce a dit en substance : « Une conférence qui a intéressé tous les peuples du monde civilisé est celle du désarmement dont on pensait que nos •propositions pratiques et concrètes étaient inspirées par un calcul de ma chiavélisme. » Rien de plus faux; il y avait un moyen bien simple de vérifier notre sincérité : il suffisait de la mettre à l’épreuve. Et maintenant, que les hom mes de bonne foi prêtent l’oreille, et surtout, que ceux qui ne sont pas de bonne foi écoutent mieux encore 1...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

En savoir plus
Données de classification
  • herriot
  • marcel prévost
  • mussolini
  • mistler
  • maés
  • maes
  • lamoureux
  • edouard herriot
  • eu
  • paul-boncour
  • lens
  • france
  • turin
  • marseille
  • italie
  • europe
  • brest
  • blois
  • orléans
  • panama
  • agence havas
  • intel
  • n. l
  • suez
  • maison de retraite
  • la république
  • belge
  • société des nations
  • comédie-fran
  • haute-vol