Extrait du journal

n’est responsable que devant son parti du mauvais emploi des deniers publics. Et les délégués choisis tout exprès par la préfecture s’en donnèrent à cœur joie du régime nouveau. La laïcisation, qui devait coûter cher, coûta bien davantage et, pour de braves gens qui se vouaient obscurément au devoir le plus pénible et le plus beau qui soit, combien de créa tures scandaleuses peuplaient les hôpi taux, ne mesuraient leur dévouement qu’à leur profit, prenaient du galon aux dépens des infirmiers de mérite et sur le dos des malades 1 Tout occupés de donner des soins à leur politique, les administrateurs in fluents ont ainsi aggravé les charges de nos services hospitaliers ; leur politique n’en va pas mieux, mais les services vont plus mal ; ils sont débordés par les mœurs qu’ils ont créées eux-mêmes ; ils en sont à payer maintenant leurs erreurs. Ils ont semé le vent, ils mois sonnent la tempête. L. FABER....