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Le Petit Marseillais, 5 mars 1899

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Le Petit Marseillais
5 mars 1899


Extrait du journal

Et. à ce propos, souhaitons que le comité des étudiants, instruit par les actes fâcheux qui se sont produits l’an dernier, réclame un service d’ordre des plus sérieux sur le Prado et aux abords de la place Castellane, au moment du retour. Il est très juste quo les voitures qui ont pris part à la bataille puissent rentrer en ville sans courir le ris que d’étre dépouillées et dégradées par les gamins et les désœuvrés que l’on sait. Ce sont là des actes de vandalisme stupides qu’il convient d’empécher à tout prix. Mais nous croyons savoir que le comité a pris, à cet effet, toutes les précautions nécessaires. Nous avons constaté — pourquoi le taire î — qu’il n’a manqué à la dernière bataille de fleurs, qui a été, du reste, de tous points réussie, pour avoir tout l’éclat dési rable, que la participation un peu plus directe, un peu plus active du monde marseillais. Nous comprendrions, à la rigueur, certaines abstentions s’il s’agissait d’une fête ayant un caractère politique, une signification de parti. Mais tel n’est pas le cas. Il s’agit purement et simplement d’une réjouissance organisée dans un but chari table et qui ne peut, croyons-nous, éveiller aucune susceptibilité. Notre monde marseil lais a montré dans maintes circonstances et notamment à l’occasion de précédentes batailles de fleurs, qu’il savait, quand il le voulait, être à la fois spectaleur et acteur. Aussi bien, voulons-nous espérer que, cette fois, les concours sur lesquels on est en droit de compter ne feront pas défaut et qu’ils n’hésiteront pas à se manifester sur le terrain des fleurs et de la charité, s u y a un terrain sur lequel on puisse travailler à la paix et au désarmement, c’est bien celui-là. Peut-être les philosophes verrontils, à cette heure, quelque ironie dan -10 fait de se battre et de so frapper avec des fleurs. Mais nous 11’en serons pas moins ravis et c’est pourquoi nous sommes con vaincus, pour peu que notre ciel de Pro...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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