Extrait du journal

en particulier, fait entendre, ce soir, des mennces plus ou moins dissimulées. Elle essaie d'intimider nos négociateurs en agitant devant eux le spectre d'une grève des bras croisés et peut-être même violente. Nous mettons, écrit-elle, en garde les alliés et surtout. les peuples de France et d'Angleterre contre les suites irrémédiables d'une occupation du bassin de la Ruhr. Pour satisfaire les besoins de la France en charbon, nous devons obtenir des prix plus élevés pour notre combustible, afin de mieux payer les ouvriers et leur procurer les vivres nécessaires. Nous avons, avant tout, besoin de la Haute-Silésie car si celle-ci, qui représente le quart de la production houillère de l'Allemagne, nous était ravie, nous ne pourrions rien livrer du tout. UN INCIDENT A BERLIN Un exalté enlève en plein jour le pavillon de notre ambassade...