Extrait du journal

Hier, pour rappeler une image de M. Herriot, le sent orateur de la cérémonie, « la Patrie assistée de l'Histoire et de la Liberté distribua fies coursonnes aux héros Pour,10rifler les cinq cent soixante écrivains morts pour la France, pendant la guerre, il fallait ce silence, cette solennité muette et, dans le recueillement, ces pensées inclinées, cet émouvant écho au fond des coeurs, cette immense communion secrète. De tous les points de la France, les familles étaient venues, des provinces du Midi, du Nord, de l'océan, de la plaine, des montagnes. Elles étaient placées aux premiers rangs, car il était juste qu'elles eussent leur part de l'unanime hommage rendu à leurs morts comme il était juste que, sur leur passage, à leur entrée dans le Panthéon, les drapeaux des deux cent cinquante associations d'anciens combattants représentées se fussent inclinés fanion des volontaires étrangers, fanion des combattants du Palais, fanion des écrivains belges, fanion des cheminots, tribut fraternel de ceux qui ont souffert à ceux qui ne sont plus....