Extrait du journal

La tendance anglaise et américaine jest d'attribuer exclusivement le glissement de l'Allemagne au poids des réparations. Sans doute, les paiements en espèces, opérés depuis mai 1921, peu,vent être pour quelque chose dans le ifkknissement subi par le mark depuis eette époque. Mais on ne saurait trop redire que la cause du phénomène on la trouve avant tout dans les méthodes économiques de l'Allemagne. Au lieu d'imiter l'Angleterre et la France qui, chacune à sa façon, ont entrepris après la guerre de remettre due l'ordre dans leurs affaires, l'Allemagne s'est lancée dans les entreprises industrielles et commerciales les plus :folles, en jouant elle-mome de la baisse du mark contre ses concurrents étrangers. Alors que sa circulation fiduciaire, qui dépassait avant la guerre 6 milliards de marks, ne vaut plus, au cours actuel, que 1.500 millions, elle persiste à mener le même train qu'avant sa défaite. Des méthodes analogues l'ont, il y dix ans, conduite à la guerre. Celles d'aujourd'hui, qu'il y ait ou non des paiements pour les réparations, la conduisent au suicide économique....