Extrait du journal

Que aera l'attitude de. l'Italie ? L'Italie s'y associera-t-elle ? La question a dû être certainement agitée cet aprèsMidi» durant ia visite de trois quarts d'heuw que le comte Sforza a faite à M. Lloyd George avant de se rendre à Buckingham Palace, où le ministre des Affaires étrangères italien a été reçu par le roi. Rien. en tout cas, n'a transpiré de leur entretien et, jusqu'à nouvel ordre, il convient de s'abstenir de toute affirmation, puisque l'Italie a déjà, on le sait, déclaré ne pas s'opposer au retour de Constantin. La France et la Grande-Bretagne étant les seules puissances protectrices, c'est leur accord surtout qui est nécessaire sur ce point. Telle qu'on la voit d'ailleurs ici, dans les milieux anglais cette déclaration n'oppose pas un veto absolu au rappel du souverain déchu et ne mettrait pas formellement le peuple grec en demeure de l'écarter il est impossible d'empêcher co retour si telle est la volonté de la m3,jorité des électeurs. Mais la déclaration préviendrait clairement la Grèce que, si elle rappelait sur le trône un homme que les alié.s considèrent comme ayant trahi non seulement leurs intérêts, mais ceux de son propre pays, il leur sera extrêmement difficile, sinon im-...