Extrait du journal

Qu'en même temps, l'ennemi s'efforce de retarder notre avance et de contenir l'avalanche qui fond sur lui de deux côtés à la fois, c'est aussi dans la logique. Il a amené en hâte des renforts, dont il se sert pour exercer une contrepression sur le; faces latérales de la poche que nous sommes en train de dégonfler. La bataille est donc assez rude, tant entre Soissons et Château-Thierry qu'entre la Marne et Reims. Mais, déjà, elle a perdu son caractère initial, et la grande offensive du 15 juin tourne maintenant à la défensive pure. Résultat immense, quand on sait quelles étaient les prodigieuses, ambitions du kaiser et de ses généraux....