Extrait du journal

Je dois ajouter que dans la période qui précéda la Révolution de 1789, la législation civile ne prononçait pas dans notre pays la nullité de l'union contractée par un ecclésiastique. Mais, en l'absence de toute disposition législative, une pratique constante, universelle, faisant par cela même force de loi, semblait conclure à l'affirmative. Henri III, par un édit de i576, défendait que tous prêtres ou moines mariés pussent être inquiétés par le quarantième article secret de l'Edit de Nantes, Henri IV défendait également de poursuivre les prêtres et les moines qui s'étaient mariés pendant les troubles ciQuoi qu'il en soit, tous les jurisconsultes canoniques sont d'accord pour admettre que le célibat ecclésiastique, imposé par l'Eglise latine, a toujours été reconnu en France depuis le douzième siècle....